« “Entre l’envol et l’effondrement”. Ce vers décrit parfaitement ce recueil qui allie l’écriture poétique et la photographie de Claire Moeder. L’autrice nous emmène au cœur de la flore québécoise pour nous illustrer de sa plume symbolique cette autofiction émouvante. Ainsi, elle développe l’histoire d’une mère disparue, d’une narratrice déboussolée et de son enfant. Dans cette poésie bordée de monts et de ruisseaux, Moeder aborde les thématiques de la perte, du renouveau, du féminisme et du paysage. Il est bouleversant d’assister au voyage introspectif de la narratrice et de sa recherche émouvante de réconfort et d’équilibre. On plonge dans un texte sensible rempli de magnifiques métaphores associant émotions touchantes à notre belle nature sauvage. »
— Chryssie Gagné, Revue Les Libraires, No. 145, p. 28.
« J’ai eu la chance de lire Comme par enchantement : Récits charlevoisiens sur la disparition pendant que j’étais justement dans Charlevoix. Le livre s’ouvre sur une phrase accrocheuse : « Je vis à l’Extérieur depuis vingt ans », la narratrice nous expliquant que ses parents la décrivent ainsi depuis qu’elle n’habite plus son coin de pays. Étant moi-même native d’une région que j’ai quittée, j’ai plongé immédiatement dans cet ouvrage. Geneviève Dufour nous parle ici de notre rapport aux lieux, mais surtout de notre rapport à l’endroit d’où on vient, avec tout ce qu’il peut comporter de nostalgie et d’embellissement, jusqu’à en oublier « les secrets, les fins de mois difficiles, les chicanes, les disparus ». Une très belle lecture et une autrice à découvrir! »
— Andréanne Pierre, Revue Les Libraires, No. 145, p. 17.
« Dans sa nouvelle collaboration avec Mathilde Cinq-Mars, Anaïs Barbeau-Lavalette reprend une prémisse déjà abordée dans Femme forêt : « Pour aimer la nature, il faut savoir nommer ce qui la compose. » Elle entreprend donc ici de nous présenter les fleurs et les plantes sauvages communes du Québec, du genre de celles qui poussent tout autour de nous sans trop qu'on les voie : du sureau au mélilot, du plantain au thé des bois. On a envie de lire chaque page à voix haute, tellement la poésie de Barbeau-Lavalette est magnifique. Le tout accompagné des illustrations de Cinq-Mars, qui capturent parfaitement l'esprit de chaque texte. Une petite perle. »
— Andréanne Pierre, Revue Les Libraires, No. 142, p. 83.